03 Aug

Demande de CAQ et AMT pour Permis de Travail Temporaire au Québéc - C'est pas du gateau !

Publié par Jess et Jer - Catégories : #Les p'tits papiers

Comme nous vous l’avions expliqué, un PVT ne se prolongeant pas, nous avons du réfléchir très rapidement après notre arrivée, aux différentes démarches à mettre en place pour rester travailler au Canada.

Aussi, dès novembre, J a commencé à aborder avec ses RH la possibilité de demander un Permis de Travail Temporaire fermé pour qu’il puisse continuer à travailler pour eux au delà de son PVT. L’avantage de ce permis est que dans le cas où le demandeur est un travailleur qualifié, cela permet d’ouvrir automatiquement un permis de travail à son conjoint. L’entreprise était partante, (malgré des frais à payer de leur poche) et se faisait en plus accompagner dans ce style de démarches par une boite spécialisée. Nous avons alors commencé à remplir les formulaires dès décembre. On était donc large dans les délais, confiants et plutôt optimistes.

Et puis la veille de noël, big badaboom, une grande partie des contractants de l’entreprise sont mis à pied (au chômage, en français dans le texte) … et J fait partie du lot. Donc, démarches stoppées sans même avoir été envoyées car comment justifier qu’on embauche un travailleur étranger quand tout le monde, dont lui, est chômage ? Impossible.

S’ensuivent ensuite de longs mois où rien ne parait évident. Que doit-on faire ? Trouver un autre employeur qui serait prêt à lancer les démarches ? Ce n’est pas simple car il faut avoir créé des liens de confiance et fait ses preuves… Ou capitaliser sur la relation tissée avec l’entreprise et attendre une reprise hypothétique des activités ? Bref on est mal.

Finalement 3 mois plus tard, en mars, J est réembauché au même poste par la même boite. Nous demandons donc à ce que les demandes soient relancées. Il ne faut pas tarder car son PVT se termine le 9 mai. Il ne reste plus que deux mois pour tout boucler. C’est faisable.

Mais la situation est complexe à cause d’un marché du travail tendu et la demande à de gros risques d’être mal reçue dans un contexte de licenciement économique… Même le Big boss nous dit qu’il ne croit pas vraiment en nos chances. Il faut donc en rajouter des caisses pour prouver le bien-fondé de la démarche et réunir toutes les preuves prend du temps.

Finalement, on se retrouve à signer les papiers à l’arrache dans la voiture sur un bout de trottoir au dernier moment et le dossier est envoyée par l’employeur le 8 mai… soit la veille de la date d’échéance du PVT de Monsieur. J peut alors bénéficier de justesse du statut implicite, c’est à dire être autorisé à poursuivre son activité pour son employeur en attendant un retour sur sa demande. Là, avec un patron dubitatif sur nos chances et une demande remplie un peu en stress, on n’est plus très optimistes.

Commence alors la longue longue longue longue attente. Attente pendant laquelle nous ne pouvons effectuer aucun suivi puisque cette partie est gérée par l’employeur. Ambiance à la maison.

Et puis miracle, 2 mois après l’envoi de notre demande, l’entreprise de J reçoit le CAQ et l’AMT ! Yesssss ! On commençait vraiment à se dire que c’était mort !!!

Ça va alors être le moment de faire la demande de permis de travail.

Demande de CAQ et AMT pour Permis de Travail Temporaire au Québéc - C'est pas du gateau !